Le Premier Ministre a annoncé lors d’une conférence de presse jeudi 18 mars de nouvelles mesures destinées à lutter contre la propagation du virus COVID-19 dans les départements les plus touchés.
Ces mesures seront effectives à partir du vendredi 19 mars 2021 à minuit et ce pour 4 semaines dans 16 départements : Aisne, Alpes Maritimes, Essonne, Eure, Hauts-de-Seine, Nord, Oise, Paris, Pas de Calais, Seine-et-Marne, Seine-Saint Denis, Seine-Maritime, Somme, Val-de-Marne, Val-d’Oise et Yvelines.
Il y a 15 jours, Jean Castex nous faisait part de son inquiétude face à un début de reprise de la circulation virale, avec quelques situations préoccupantes dans certains départements. Deux semaines plus tard, la progression de l’épidémie s’est nettement accélérée confirmant ainsi les craintes qu’une troisième vague soit bel et bien à l’approche.
Une troisième vague due à l’arrivée du variant britannique plus contagieux, plus virulent et potentiellement plus grave qui représente maintenant près des trois quarts des contaminations.
« Hier, 4269 malades de la Covid étaient hospitalisées en réanimation. Chaque jour, environ 330 nouveaux malades arrivent en réanimation : cela représente une personne toutes les 4 minutes ! Plus inquiétant encore, et Olivier Véran y reviendra, ces arrivées en services de réanimation concernent des personnes plus jeunes et en meilleure santé que lors des vagues précédentes, et leur durée de séjours à l’hôpital est de plus en plus longue. Clairement, ces éléments sont plus préoccupants encore que ce que nous pouvions comprendre de l’évolution du virus il y a encore quelques semaines » a déclaré le Premier Ministre.
Et pourtant, au cours des dernières semaines, une série de mesures avaient été prises pour freiner la progression du virus comme :
- L’instauration d’un couvre-feu à partir de 18 heures dans tout le pays depuis le 16 janvier,
- la fermeture d’un certain nombre d’établissements recevant du public,
- et l’accélération de la vaccination qui avaient permis un certain temps de contenir le niveau de progression épidémique. Le Gouvernement avait également décidé de renforcer sa stratégie « tester, alerter, protéger », de placer 23 départements sous une surveillance renforcée et de mettre en place un confinement le week-end dans les agglomérations de Dunkerque et de Nice le 25 février dernier, puis dans le département du Pas-de-Calais le 6 mars dernier.
Ces décisions avaient été prises sur la base de critères sanitaires comme le taux d’incidence au-dessus de 400 cas pour 100 000 habitants tout en tenant compte de la pression hospitalière exercée dans ces territoires.
Aujourd’hui, 16 départements sont concernés par les nouvelles mesures de freinage massives de l’épidémie qui interviendront à compter de ce vendredi soir minuit, et ce pour une durée de quatre semaines. Il s’agit des 8 départements d’Île-de-France, des 5 départements des Hauts-de-France, des Alpes-Maritimes, de la Seine-Maritime et de l’Eure.
Les nouvelles mesures point par point
Les établissements scolaires
Les écoles restent ouvertes dans les 16 départements concernés par les nouvelles mesures afin de préserver autant que possible, l’éducation des enfants.
Les écoles maternelles, élémentaires ainsi que les collèges fonctionneront donc normalement.
Les lycées, qui sont déjà pour plus des deux tiers en demi-jauge, basculeront en totalité dans ce fonctionnement.
Quant aux universités, elles continueront à fonctionner selon le rythme actuellement en vigueur.
Les activités sportives extra-scolaire en plein air des mineurs seront maintenues.
Les commerces
Comme en mars et en novembre 2020, seuls les commerces vendant des biens et des services de première nécessité ainsi que les libraires et les disquaires seront autorisés à ouvrir. Par souci d’équité, les restrictions de vente s’appliqueront aux mêmes produits qu’ils soient vendus dans un rayon de grande surface, un commerce spécialisé ou un petit commerce de centre-ville.
Les déplacements
Les déplacements hors du domicile, notamment pour pouvoir s’aérer, se promener, faire du sport, seront possibles en journée, sans aucune limitation de durée mais avec une attestation et à la condition de rester dans un rayon limité à 10 kilomètres autour de chez soi. Pour les habitants des territoires concernés, les déplacements inter-régionaux seront par ailleurs interdits sauf motifs impérieux ou professionnels.
Les activités en extérieur
Des consignes strictes seront passées aux préfets pour interdire la fréquentation de certains espaces publics ou même les manifestations et regroupements quand leurs conditions d’organisation créent un vrai risque sanitaire.
Le couvre-feu
Le couvre-feu est maintenu et passera de 18 heures à 19 heures à compter de samedi prochain. Tous les départements seront concernés par ce dispositif et pas seulement ceux soumis à des mesures renforcées.
Les lieux de travail
La dernière étude réalisée par l’Institut Pasteur montre que les lieux de travail représentent 29 % des cas identifiés. Dans les prochaines semaines, toutes les administrations et entreprises qui le peuvent pousseront au maximum le télétravail, tout en continuant à maintenir une journée sur place pour les salariés qui le souhaitent.
Les salariés qui ont le moindre symptôme de la maladie ne devront bien évidemment pas se rendre sur leurs lieux de travail.
Par ailleurs, un protocole significativement renforcé pour la restauration collective en entreprise sera établi par la ministre du Travail et la ministre de la Transformation et de la Fonction publique, en début de semaine prochaine.
La vaccination
L’agence européenne du médicament confirme ce jour, que le vaccin AstraZeneca est très efficace pour lutter contre l’apparition de formes graves du COVID-19, sûr et sans danger.
« Pour être plus précis : le vaccin AstraZeneca n’est pas associé à une augmentation du risque global de caillots sanguins chez les sujets qui le reçoivent. De même, contrairement aux suspicions qui ont pu avoir cours, il n’y a aucune preuve d’un problème lié à des lots spécifiques du vaccin ou à des sites de fabrication particuliers. Ce que signale l’agence européenne du médicament, ce sont des effets secondaires extrêmement rares, liés à un faible taux de plaquettes sanguines et apparaissant chez des personnes majoritairement âgées de moins de 55 ans. Mais, je le répète, l’agence dit très clairement que l’efficacité démontrée du vaccin AstraZeneca dans la prévention des hospitalisations et des décès liés au COVID l’emporte très largement sur la probabilité extrêmement faible de développer ces effets secondaires » a déclaré Jean Castex.
Les objectifs fixés par le Gouvernement sont les suivants :
- Avoir vacciné, dès la mi-avril, au moins 10 millions de personnes, soit la totalité des personnes vulnérables volontaires aujourd’hui éligibles à la vaccination. Tous les plus de 75 ans et, parmi les personnes de plus de 50 ans, celles qui présentent risque face à la maladie.
- Avoir vacciné, d’ici mi-mai, au moins 20 millions de personnes, soit la totalité de la population volontaire de plus de 50 ans.
- Avoir vacciné, d’ici mi-juin, 30 millions de personnes, soit les deux tiers de la population de plus de 18 ans volontaires.
Les vaccinations sont possibles chez votre médecin ou votre pharmacien. Vous pouvez aussi vous rendre dans un centre de vaccination.
Ces mesures pourront être étendues à d’autre parties du territoire selon l’évolution de la situation.
Crédits : © Gettyimages / Ville Evian
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